Etude quantitative et qualitative sur l’offre alimentaire dans les écoles bruxelloises

environnement 2018

Résumé

La stratégie « Good Food », approuvée par le Gouvernement bruxellois en 2015, a pour objectif d’amener les habitants et les institutions bruxelloises vers une transition du système alimentaire, notamment en rendant accessible à tous une alimentation durable, c’est à dire soucieuse de son impact environnemental. Dans ce cadre, les établissements scolaires sont considérés comme une priorité en tant que formateurs des citoyens de demain.

Dans ce contexte, en 2018, Bruxelles Environnement a confié à Sonecom la réalisation d’une étude quantitative et qualitative portant sur les repas dans les établissements scolaires de la Région. Ses objectifs étaient d’une part d’orienter la stratégie « Good Food » au vu des besoins et attentes des acteurs scolaires et d’autre part de développer des projets adaptés aux réalités des écoles afin d’améliorer l’offre alimentaire en leur sein.

Les résultats ont mis en évidence une grande marge de progression en ce qui concerne l’appropriation du concept d’alimentation durable par les publics concernés (responsables d’établissement, élèves, parents), leur sensibilité plus nette envers d’autres critères relatifs aux repas proposés (que l’on pourrait coupler à leur caractère durable), l’importance du facteur saisonnier pour promouvoir concrètement la « Good Food » à l’école, ou encore l’intérêt de stratégies éducatives différenciées selon l’âge des élèves.

Commanditaire

Bruxelles Environnement

Méthodologie

Un premier objectif de cette étude était de dresser un état des lieux de l’offre alimentaire existante et des consommations effectives. Un deuxième était de cerner les freins et leviers à une alimentation durable ainsi que la logique décisionnaire et les motivations des acteurs en présence.

Le volet d’étude initial a consisté en une enquête téléphonique auprès de n= 300 établissements scolaires francophones et néerlandophones, représentatifs quant à la localisation, au réseau, au niveau et au type d’enseignement.

Le second volet a pris la forme d’une étude de cas approfondie au sein de cinq établissements aux profils contrastés. Cette méthode de recherche conjugue l’observation directe avec des techniques telles que l’interview, mais aussi le recueil et l’analyse de documents. Le travail de terrain a consisté en des entretiens individuels avec les différentes catégories d’intervenants professionnels (directions, enseignants, personnel de cuisine, économat, etc.) ainsi qu’avec des parents, des rencontres collectives avec des élèves, de l’observation directe lors de pauses et repas, etc. Une analyse matricielle a permis d’ordonner les informations et d’en dégager les enseignements.

Résultats